Rome 2011

Vendredi 8 avril

 Cette dernière journée a sans conteste été la plus rude de la semaine. Nous devions faire les valises pour le retour, être à Rome de bon matin et le programme était plus que chargé. Las, les Romains avaient eux aussi envie de rentrer en ville et l’arrivée a été ralentie par les nombreux bouchons. Nos chauffeurs nous ont tout de même déposés vers 10 heures piazza Venezia.

La première étape a été l’église du Gesù. Eglise phare de la Réforme catholique, le Gesù est décoré de trompe-l’œil stupéfiants. Ici l’art est militant et les jésuites qui l’ont conçu l’ont voulu politique et affirmatif. Dieu ne peut se prier que dans le luxe et le faste de monuments chargés. Les réformés n’ont qu’à bien se tenir !

Puis nous sommes allés voir la fameuse fontaine de Trévi. Point de Marcello Mastroianni ni d’Anita Ekberg prenant un bain dans la fontaine ; juste des touristes par centaines qui comme nous ont sacrifié au rite du jet de pièces. Si la légende dit vrai, les prochaines années devraient voir bon nombre de nos élèves retourner dans la Ville éternelle ! Enfin, nous avons clôturé la matinée par la visite de Saint Louis des Français et de la place Navone. Le miracle ne s’est pas reproduit, et ces deux endroits étaient noirs de monde.

Après une pause relativement ample, nous sommes partis vers le Vatican. Nous nous sommes arrêtés devant sur le Pont Saint Ange et devant le mausolée du même nom pour fixer quelques idées sur le pays où allait se dérouler notre après-midi. Arrivés aux Musées du Vatican, il a fallu lutter contre la foule. Nous n’étions pas seuls, ni à la Sixtine ni dans les Stanze ! La visite s’est révélée particulièrement difficile mais pour beaucoup l’émerveillement était là. Comment peut-on rester insensible devant tant de chefs d’œuvre !

Pour finir la journée, nous sommes partis vers la basilique Saint-Pierre. Mme Hugot a fait une présentation de la place et de l’Etat du Vatican ; puis nous sommes rentrés. La sensation de majesté n’a pas échappé au public, ravi de voir cette église si célèbre.

Avant de prendre la route, nous nous sommes arrêtés quelques instants devant l’ambassade de France à Rome, le célèbre Palais Farnèse construit par Michel-Ange pour le pape Paul III.

C’était notre dernière halte avant de repartir pour la France et d’affronter les 22 heures de bus.

Jeudi09MaiSemaine 19 | PacômeBPremier croissant