Rome 2017
Mardi 17 janvier
De bon matin, nous sommes partis par les chemins, non pas à bicyclette, mais en métro jusque sur les pentes de l’Esquilin. Notre emploi du temps de la journée était riche en églises médiévales. Le circuit a commencé à Sainte-Marie Majeure. Le soleil, radieux, illuminait la façade de la basilique et mettait en valeur la coexistence stylistique si chère aux Romains. Un campanile de briques du XIIe siècle domine une loggia baroque de marbre blanc. L’intérieur est tout aussi composite. Sous une chape de bronze et de dorures, on peut admirer tout un éventail de l’art de la mosaïque. Si celles de la nef sont difficilement lisibles, celles de l’abside sont magnifiques de couleurs et leur sujet – le couronnement de la Vierge – est vraiment novateur pour leur période de création. Une discrète chapelle de Michel-Ange n’a guère été remarquée, mais était-elle vraiment remarquable ?
Nous sommes ensuite allés vers la petite église Sainte Prassède. Sa richesse est inversement proportionnelle à sa taille. Son programme iconographique est d’une grande complexité et a donné l’objet à des commentaires tant esthétiques et techniques que sur la question, très importante au Moyen-Âge, de la symbolique des nombres. Tout cela n’était qu’une mise en bouche pour affronter les grands sites de notre journée : l’église Saint-Pierre-aux-Liens avec le fabuleux Moïse de Michel-Ange et le Colisée. L’œuvre de Michel-Ange s’impose par sa grandeur et sa force. Le regard déterminé du prophète a fortement impressionné nos visiteurs et certains ont même admis une véritable admiration pour cette statue. Le Colisée était attendu et la déception n’a pas été au rendez-vous, bien au contraire ! Nous avons pu voir l’amphithéâtre sous un beau soleil ce qui a largement contribué à son succès, si l’on en juge au nombre de photos qui ont été prises. Cette matinée, bien remplie, s’est conclue par une pause méritée dans le quartier des Monti, l’un des plus populaires et authentiques de Rome.
Enfin, l’après-midi a été consacrée à un rapide parcours du forum romain et surtout à la découverte du Capitole, la plus illustre des sept collines de Rome. La place, chef-d’œuvre de l’urbanisme de la Renaissance, a été réalisée par Michel-Ange à la demande du pape Paul III, elle n’a pris son aspect définitif qu’en 1940. Outre le palais sénatorial, siège de la mairie de Rome – quelle permanence des pouvoirs politique de l’Antiquité à nos jours ! – les lieux abritent le musée du Capitole que nous avons découvert. C’est par la statuaire romaine que nous avons commencé pour ensuite aller saluer le Brutus capitolin, dont les yeux ont traversé les siècles, et surtout la légendaire louve, symbole par excellence de la ville.
Pour conclure cette journée riche en découvertes, nos pas se sont séparés pour quelques minutes afin que chacun puisse profiter à sa guise du centre de Rome. Pour certains, les plus gourmands, cette halte a été l’occasion d’une nouvelle pause salvatrice chez Giolitti qui décidemment semble devoir remporter la palme du lieu le plus accueillant des jeunes gens fatigués !
Commentaires
Qu'il est agréable de partager vos visites
Sincères remerciements aux professeurs de faire découvrir cette galerie d'arts à "ciel ouvert" à nos enfants
Profitez bien
Bien à vous